LAURIANA VOYANCE

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Elle souffla sur la couverture recouverte de poussière. Aucune inscription observable ne permettait d’en déterminer l’origine, mais le cuir vieilli portait des idéogrammes faits, semblables à bien les personnes rencontrés au sanctuaire. Émergea dans ce cas le souvenir des tablettes sacrées qu’on disait dispersées de partout dans le land, devant retranscrire les coutumes remarquables permettant de conserver l’équilibre entre le entourage concret et les dons incorporels. Ses tout feuilletèrent légèrement les premières pages, déchiffrant des allégories obscurs, mi-pictographiques, mi-alphabétiques. Elle n’en comprenait que de parfaites devins, mais elle reconnaissait l’essence même de cette langue ancestrale, jointe à à la lauriana voyance et transmise des générations en génération. Un frisson la parcourut lorsqu’elle tomba sur un formulaire illustrée. Elle y vit le cliché d’une interprète à sept branches, encerclée d’une spirale enchevêtrée dans des racines qui semblaient contenir la rond. Sous cette icône, des lignes courbes formaient un chant silencieux, par exemple la partition d’un hymne oublié. Instinctivement, elle approcha son collier de l’encre pâlie, et une eclat ténue sembla saillir au creux même du manuscrit. Les sigles se mirent à bien luire faiblement, comme par exemple si une médéore résiduelle se réactivait au contact du collier. Les battements de son coeur résonnèrent dans tout son corps, et elle sut qu’une donnée porte venait de s’entrouvrir. Elle sentait l’héritage décisif de la lauriana voyance palpiter entre ses tout, l’enjoignant à traduire ce qui se trouvait devant ses yeux. Le époques sembla se coincer dans cette cabane déserte. Elle referma lentement le manuscrit, le serrant limitrophe de elle de façon identique à bien un objets de valeur précieux. 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